Bio
Delphine Chevrot est diplômée du DNSEP de l’École supérieure d’art d’Avignon en 2007, au terme de cinq années de travail sur des œuvres vidéo et des sculptures-machines traitant des effets des émotions sur le corps. Une thématique qu’elle poursuit entre 2008 et 2009, au gré de diverses expositions : salon des jeunes artistes de « Mulhouse 08 », exposition personnelle à la galerie Base à Paris, expositions collectives à la Galerie Al/ma et au Carré Sainte-Anne de Montpellier, projection au festival « Vidéoformes 09 ».
Une résidence d’artiste à Berlin en 2009 l’amène à étendre ses observations sur les états changeants des phénomènes naturels, donnant lieu à de nouvelles réalisations qui ont récemment été montrées lors de « Jeune Création 2010 » à Paris, et à l’occasion de la 5e Biennale d’Art Contemporain de Bourges, « Panorama 2010 ».
Du fait de sa collaboration de longue date avec le Laboratoire de Paris, Delphine Chevrot se voit proposer la conception d’une exposition collective en 2009 autour de la thématique du froid avec Charlotte Charbonnel et David Burrows. Naît alors Exploration I, une œuvre collective qui sera montrée par la suite au festival de nouveaux médias à Strasbourg, « Ososphère 2009 ».
Elle collabore en 2010 avec l’agence d’architecture R&Sie(n) dans le cadre de l’exposition « Une architecture des humeurs » au Laboratoire, avec une vidéo intitulée The Lift.
Entre 2010 et 2011, son travail est montré au Centre Pompidou de Metz, au FID de Marseille, à la Work Gallery de Brooklyn et à la Galerie Samson Project de Boston.
En 2011, elle part cinq mois aux États-Unis, à New York puis en Californie, et son travail prend une direction nouvelle, sur les traces de l’histoire dans les paysages et de sa représentation dans les musées. Ses recherches la conduisent notamment auprès des orpailleurs d’Eldoradoville, puis, de retour en France, aux mines de La Lucette. Elle prépare actuellement une nouvelle vidéo.